5 mois après le 15 juin, que se passe-t-il?

Cinq mois après la catastrophe qui  a endeuillé et touché très lourdement la Dracénie, les questions posées par les élus d’opposition, relais de très nombreux Dracénoises et Dracénois n’ont toujours pas trouvé de réponses.

Cinq mois après, ces questions demeurent  d’actualité car malheureusement nous ne pouvons affirmer être à l’abri d’un autre événement dramatique.

 Il serait  irresponsable  aujourd’hui  après ce que nous avons vécu,  de ne pas construire une véritable culture du risque pour  et avec nos concitoyens .

Cette culture doit être initiée par les acteurs locaux, territoriaux, elle doit intégrer les réseaux d’alerte clairement identifiés et maîtrisés . Comme Patrick Boulet a  pu le dire en conseil municipal, cette culture initiée doit résulter d’une démarche participative qui  permettra de créer le tissu social et  fédérer le la cohésion sociale.

D’autres questions restent en suspens, voire oubliées.

-         habitations et entreprises en zone inondable ?

-         état actuel des rivières ?

 Comme au lendemain de la catastrophe, à Draguignan, les embâcles obstruent toujours le cours de la Nartuby, alors qu’à Figanières par exemple (Nice Matin, édition du 15 Novembre) afin d’ éviter que les obstacles ne provoquent des débordements en cas de pluie  les élus ont décidé de faire  appel à des entreprises d’ élagage pour les faire  couper enlever ou détruire.  On se souvient de la réponse de M Piselli à Me Pozzana, lors du Conseil Municipal du 17 Août dernier «  en ce qui concerne les embâcles qui se sont retrouvés dans la rivière, c’ est de la compétence de l’ état- 80% pour l’état et 20% pour l’agence de l’eau »

Quand on sait  que les compétences sont les mêmes pour la commune de Figanières  où pourtant les travaux ont été effectués, on est en droit de se demander pourquoi autant d’imprévoyance  et d’ irresponsabilité de la part des élus dracénois ? 

Voilà encore une fois des questions qui exigent des réponses.