CQFD

Par ces journées de grands froids, le besoin d'une structure d'accueil pour les personnes qui n'ont pas la chance d'avoir un toit est plus qu'urgente. Où en sommes-nous ?

  1/  La réponse récurrente de nos élus locaux est la suivante : .....c'est de la responsabilité de l'Etat.

       - oui c'est de la responsabilité de l'Etat, mais est-ce une raison pour ne pas recevoir les responsables associatifs tels que ceux de l'AVAF et  trouver des solutions, car l'urgence est bien réelle.

       - dans l'édition du 1er décembre d'un grand quotidien national , on peut lire le titre:

A Draguignan, le Maire veut être "soulagé" de ses SDF.

En effet, dans un courrier adressé le 19 novembre aux responsable de l'AVAF, le maire sarkosyste Max Piselli écrit : "....nous devons faire face aux dépenses exceptionnelles occasionnées par la remise en état des équipements publics endommagés le 15 juin. Dans ces conditions et dans un souci de solidarité (sic) il me semble que Draguignan pourrait être soulagée (re-sic) du problème de l'accueil des sans-abri . D'autres communes (...) pourraient être sollicitées avec des possibilités favorables..." et de fait renvoie l'AVAF vers la sous-préfecture.

  2/ Dès le déclenchement du plan "grand froid",  l'AVAF a ouvert sa structure le jour et la nuit, sans pouvoir donner la possibilité d'un couchage mais des couvertures mises à disposition par le Secours Populaire .

          -  Dès le niveau 2, des nuités  hôtelières ont été mises en place par la préfecture.

           - A quand une solution pérenne et une structure pérenne ?

   Très prochainement, un hébergement d'urgence de 12 places, financée par l'Etat, sera ouvert au foyer Béthanie.

      - A quand une solution pérenne et une structure pérenne ? (Rappelons que la structure d'urgence qui a fermé en 2009 pouvait accueillir 18 places)

   3/ Il est urgent de répondre aux besoins d'hébergement  pour nos concitoyens qui sont chaque année de plus en plus nombreux à pouvoir et devoir en bénéficier.

   4/ Compétence de l'Etat; sûrement,  mais elle doit mobiliser la volonté de l'ensemble des acteurs politiques, nationaux et locaux afin de proposer une structure d'accueil pérenne pour les sans-abri, afin qu'ils reprennent confiance, afin que le peu de  bien-être qu'ils pourraient retrouver d ans ces structures leur permette à terme de retrouver un toit.

Voilà l'enjeu, créer les conditions pour repartir vers une vie meilleure.

P.Boulet