Elections Régionales du 06 et 13 décembre 2015 - Je serai candidat sur la liste NOUVELLE DONNE , jeune parti qui a pu voir sa naissance grâce à Stéphane Hessel - Les INDIGNES - Pierre Larrouturou - économiste , ..... Ce blog sera consacré pendant quelques mois aux échanges participatifs entre la population de la Dracénie et Patrick Boulet dans le cadre des élections régionales du 06 et 13 décembre 2015. Sujets d'actualités locales, nationales, billets...

La crise des ânes pour comprendre beaucoup de chose...vous avez dit spéculation ?

Beaucoup d'entre nous ont pu lire cette histoire.....très pédagogique.

Pour ceux qui ne l'auraient pas lu, bonne lecture.

 

La crise des ânes*
> >
> > > Un homme portant costume et  cravate se présenta un jour dans un village.
> > >
> > > Monté sur une  caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait
> > > cash 100  euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans
> > > le  trouvaient bien un peu étrange mais son prix était très intéressant et
> > >  ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine
> > >  réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et
> > >  là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les  
> > > jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore  fait
> > > vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en  restait
> > > plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 €  dans
> > > huit jours et il quitta le village.
> > >
> > > Le lendemain,  il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter
> > > et l’envoya  dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 €
> > > l’unité.  Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la
> > > semaine  suivante, tous les villageois rachetèrent leurs ânes quatre fois
> > > le  prix qu’ils les avaient vendus et pour ce faire, tous empruntèrent !
> > >  
> > > Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent  
> > > prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les  
> > > villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au  
> > > cou, ruinés.
> > >
> > > Les malheureux tentèrent vainement de les  revendre pour rembourser leurs
> > > emprunts. Le cours de l’âne s’effondra.  Les animaux furent saisis puis
> > > loués à leurs précédents propriétaires  par le banquier. Celui-ci
> > > pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en  expliquant que s’il ne
> > > rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui  aussi et devrait exiger
> > > le remboursement immédiat de tous les prêts  accordés à la commune.
> > >
> > > Pour éviter ce désastre, le Maire, au  lieu de donner de l’argent aux
> > > habitants du village pour qu’ils paient  leurs dettes, le donna au
> > > banquier, ami intime et premier adjoint, soit  dit en passant. Or
> > > celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit  pas pour autant un
> > > trait sur les dettes des villageois ni sur celles de  la commune et tous
> > > se trouvèrent proches du surendettement.
> > >  
> > > Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux  
> > > d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces  
> > > dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider  car
> > > elles avaient connu les mêmes infortunes.
> > >
> > > Sur les  conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent
> > > de  réduire leurs dépenses: moins d’argent pour les écoles, pour les
> > >  programmes sociaux, la voirie, la police municipale... On repoussa l’âge  
> > > de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux,  on
> > > baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts.  C’était,
> > > disait-on, inévitable mais on promit de moraliser ce  scandaleux commerce
> > > des ânes.
> > >
> > > Cette bien triste  histoire prend tout son sel, quand on sait que le
> > > banquier et les deux  escrocs sont frères et vivent ensemble sur une île
> > > des Bermudes,  achetée à la sueur de leur front. On les appelle les
> > > frères  Marchés.
> > >
> > > Très généreusement, ils ont promis de subventionner la  campagne
> > > électorale des maires sortants.
> > >
> > > Cette  histoire n’est toutefois pas finie car on ignore ce que firent les
> > >  villageois. Et vous, qu’auriez-vous fait à leur place? Que ferez-vous?
> > >  
> > > Pour nous retrouver tous sur la place du village
> > >
> > >  *Samedi 15 octobre 2011*
> > >
> > > *(Journée internationale des  indignés)*
> > >
 

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