Elections Régionales du 06 et 13 décembre 2015 - Je serai candidat sur la liste NOUVELLE DONNE , jeune parti qui a pu voir sa naissance grâce à Stéphane Hessel - Les INDIGNES - Pierre Larrouturou - économiste , ..... Ce blog sera consacré pendant quelques mois aux échanges participatifs entre la population de la Dracénie et Patrick Boulet dans le cadre des élections régionales du 06 et 13 décembre 2015. Sujets d'actualités locales, nationales, billets...

Le 24 mai au tribunal d'Aix (2)

INTERVENTION DE JACKIE POZZANA LORS DE NOTRE COMPARUTION  DEVANT LA COUR D’APPEL D’AIX EN PROVENCE  LE VENDREDI 24 MAI 2011.

 

J ai fait le choix de ne pas m’ exprimer  sur ma présence dans la ville de Draguignan lors des inondations du 15 juin, car je m’étais déjà expliquée lors  d’un conseil municipal, sur mon voyage aux Baléares, que j’ai dû annuler in extremis, la veille de mon départ, le 16 juin,  pour rester dans ma ville, auprès de mes concitoyens, et être utile aux personnes dans la détresse.

 Je  m’étais déjà expliquée sur mon inscription auprès du Conseil Général pour héberger des sinistrés, ce que j’ai fait, pour une dizaine de personnes  qui se sont succédées chez moi pendant plusieurs semaines (ce qui m’a permis de demander  à  M Piselli s’il avait, comme moi, accueilli des sinistrés chez lui… et cela l’a rendu furieux, bien évidemment) Sans parler bien sûr d’aides diverses,  comme  covoiturage  nettoyage etc…

 

J’ ai donc choisi de reprendre devant la Chambre des appels correctionnels, les deux contre vérités que le Maire de Draguignan venait d’ énoncer sans vergogne dans son intervention qui a précédé les nôtres.  

 ¤ Le maire a souligné avec un grande assurance !!! que c’est sous le coup de l’émotion et de la  fatigue  qu’il a prononcé «  vous êtes indignes d’être des élus » , c’est faux, puisque ces injures n’ ont pas été proférées de vive voix, mais dans une lettre envoyée à « Var Matin » ; il ne s’agit donc pas d’ un dérapage verbal.   M. Piselli, une fois de plus est pris en flagrant délit de mensonges, les doigts dans le pot de confiture.                                                             

Le maire a expliqué ensuite, que ce sont nos questions orales sur le drame du 15 juin,  envoyées pour le C Municipal du 22 Juillet qui l’ont rendu furieux car il se sentait mis en accusation.

IL me fut aisé de répondre que nos questions étaient tout à fait légitimes, c’étaient les mêmes  que se posaient tous les dracénois, sinistrés ou pas, que posait la  presse nationale notamment Le Parisien, le JDD, Le Dauphiné Libéré, venus sur place pour enquêter.

 NOS QUESTIONS : Pourquoi avoir accordé des autorisations de permis de construire dans des zones dangereuses ?                   

Pourquoi n’avoir pas mis en œuvre le DICRIM (document d’information communal sur les risques

majeurs) ? 

 Pourquoi la sirène de la mairie n’a-t-elle pas été déclenchée ?                      

 Pourquoi les chefs d’établissements et directeurs d’écoles n’ont-ils pas été avertis ?                                                                                                             

Pourquoi avoir négligé l’entretien des berges de la Nartuby  et vous être désengagé du SIAN (contrat de rivière Nartuby) ? etc …

 

J’ai de plus précisé que notre intention n’était pas d’entrer dans une polémique politicienne, mais seulement d’obtenir du Maire qu’il nous réunisse autour d’une table pour que l’on puisse débattre sur ce drame,  et mettre en œuvre les moyens pour que plus jamais nous n’ayons à revivre une telle tragédie (voir les journaux compte rendu du C. M. du 22 juillet).                                 

Il est à préciser que j’ai fait référence au rapport officiel qui a été publié en octobre 2010  et qui est le fruit du travail de plusieurs experts missionnés par le gouvernement. Leurs observations et remarques correspondent aux questions du 22 juillet, posées ci-dessus.                                                                                  

                                                                                                                                      

J’ai pris plaisir ensuite à développer ce que l’on pourrait appeler « la métaphore du caniveau » pour ceux qui penseraient qu’ « indignes d’être élus » n’est pas vraiment une insulte. J’ai donc rappelé  la suite du texte « l’opposition est sortie sournoisement des caniveaux . M. Le Président,  pourriez-vous me préciser qui peut sortir des caniveaux, sinon des rats ou des cafards, c’est-à-dire des bêtes nuisibles que l’on se doit d’exterminer en les écrasant du talon. C’est bien ce à quoi nous comparait M. Piselli, nous sommes, selon lui, des bestioles à exterminer!!! »  

       

Et enfin j’ai terminé en parlant d’honneur. « M. le Président, je sais bien que ce mot est passé de mode et je le déplore, car pour M. Boulet et moi-même il garde toute sa signification, et c’est bien parce que notre honneur a été atteint que nous nous trouvons ici devant vous pour vous demander réparation.                              

 

L’affaire est mise en délibéré le 28 juin 2011.

 

Jackie POZZANA

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