Nous réagissons à l'article de la majorité dans le dernier N° de Séduc.Pro

Comme d’habitude  M Piselli n’a rien compris aux propos de Me Pozzana, et l’argumentation convenue ( et très creuse) qu’il développe dans  le dernier Séduction provençale n’a rien à voir avec le débat local qui a eu lieu lors du Conseil Municipal du 16 Décembre.

Me Pozzana le remercie pour son cours d’ histoire religieuse, mais elle n’a jamais remis en question la tradition judéo- chrétienne de la France.

Elle reste toutefois à sa disposition pour lui rééxpliquer ce qu’est le principe de laïcité qu’ il n’a manifestement pas compris.

Elle l’invite de plus à méditer sur l’un des plus beaux textes qui soit sur le thème de la tolérance, dont l' auteur VOLTAIRE (XVIIIe SIECLE,) qui  s’élève au –dessus de toutes les religions, et les adjure de se respecter mutuellement.

PRIERE A DIEU

« S‘il est permis à de faibles créatures perdues dans l’immensité, et imperceptibles au reste de l’univers, d’oser te demander quelque chose, daigne regarder en pitié les erreurs attachées à notre nature, que ces erreurs ne fassent point nos calamités, fais que nous nous aidions mutuellement à supporter le fardeau d’une vie pénible et passagère.

  Que toutes ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés – hommes- ne soient pas des signaux de haine et de persécution, que ceux qui allument des cierges en plein midi pour te célébrer, supportent ceux qui se contentent de la lumière de ton soleil ; que ceux qui couvrent leur robe d’une toile blanche pour dire qu’il faut t’aimer, ne détestent pas ceux qui disent la même chose sous un manteau de laine noire ; qu’il soit égal de t’adorer dans un jargon formé d’une ancienne langue ou dans un jargon plus nouveau ; que ceux dont l’habit est teint en rouge ou en violet qui dominent sur une petite parcelle d’un petit tas de boue de ce monde, et qui possèdent quelques fragments arrondis d’un certain métal, jouissent sans orgueil de ce qu’ils appellent- grandeur et richesse- et que les autres les voient sans envie : car tu sais qu’il n’y a dans ces vanités ni de quoi envier , ni de quoi s’enorgueillir…"