19 Septembre 2008
Chers Dracénoises et Dracénois, Chers amis,
La Poste est en danger. Ce n’est pas nouveau, la dégradation du service public se poursuit depuis plusieurs années, marquée par le manque de personnels dans les quartiers populaires des villes et les fermetures de bureaux en zones rurales. Comme dans d’autres départements, le Haut Var en a fait les frais. A Draguignan aussi, les suppressions d’emplois font sentir leurs effets. La distribution du courrier n’a plus la régularité d’autrefois. Certains jours, les facteurs insuffisamment nombreux sont obligés de faire l’impasse sur tel ou tel quartier. La Poste est bénéficiaire, de près d’un milliard d’euros en 2007, mais à quel prix !
Le gouvernement a maintenant l’intention de la privatiser en en faisant une société anonyme dont le capital sera introduit en bourse. Cette réforme sonnerait le glas du service public postal, pourtant essentiel à l’exercice réel des droits des citoyens, en l’occurrence du droit à la communication. Partout, les citoyens doivent se mobiliser pour l’empêcher, car il faut que ce droit fondamental puisse continuer à s’exercer avec des garanties qu’une gestion privée ne peut apporter.
Quand La Poste sera cotée au CAC 40, toute sa stratégie sera focalisée sur le cours de son action en bourse et donc la maximisation de ses bénéfices et des dividendes versés en fin d’année aux actionnaires. Les précédentes privatisations l’ont montrée amplement. Les exigences du service public seront rapidement oubliées. La privatisation de La Poste ne va pas améliorer la qualité du service rendu, mais au contraire la dégrader et rendre celui-ci beaucoup plus inégalitaire.
De quoi s’agit-il concrètement ? De ne pas sacrifier davantage la présence des bureaux de poste là où ils ne peuvent dégager une rentabilité importante. D’améliorer les conditions de distribution du courrier et d’accueil des usagers, et non de les moduler en fonction de l’intérêt financier des zones couvertes. De garantir le prix unique du timbre, de pérenniser la distribution six jours sur sept, supérieure aux obligations européennes. De permettre aux foyers les plus modestes de trouver encore à travers la banque postale un partenaire bancaire attentif à leur situation.
L’ouverture totale à la concurrence du courrier à partir de 2011 au sein de l’Union européenne n’oblige nullement à modifier le statut de La Poste et à la privatiser en tout ou en partie. Le devenir de ce service public auquel les Français sont très attachés ne peut être tranché sans un grand débat national. Il nous appartient, notamment, à nous élus locaux, de le mettre en œuvre au plus près de nos concitoyens.
Si le gouvernement maintient son projet néfaste, il faudra s’efforcer d’obtenir la signature de dix pour cent des électeurs, soutenus par un quart des parlementaires, pour exiger du président de la République qu’il soumette cette réforme à référendum conformément à l’article 11 de la constitution tel qu’il vient d’être révisé. Il n’y a aucune raison pour que Draguignan reste à l’écart de ce grand débat national !
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Six mois se sont déroulés depuis les élections, six mois pendant lesquels nous n’avons eu de cesse de vouloir travailler, conformément au mandat confié par les 42% de Dracénois qui nous ont fait confiance.
Quelques élus de la majorité veulent faire croire aux Dracénois par des affirmations écrites çà et là, que nous ne nous intéresserions pas à la gestion de la vie locale. C’est bien entendu FAUX !
1/Nous ne cessons de proposer notre collaboration, notre contribution, notre participation aux travaux.
EN VAIN ! Et souvent, M.le Maire « perdant ses nerfs » accompagne ses refus, de propos déplacés, violents, agressifs, à la limite de l’insulte.
On peut alors se poser la question suivante : Les commissions ne se réunissant pas, quand se fait le travail ?, avec qui ? il y a urgence à les réunir : circulation/stationnement, sécurité (aucun débat sur l’utilisation du Taser), affaires sociales, affaires scolaires, etc…
2/ nous avons transmis des propositions afin d’améliorer le fonctionnement démocratique du Conseil Municipal et avons demandé à participer aux travaux.
Deux mois se sont écoulés, aucune réponse !
3/ Refus de communiquer verbalement des données chiffrées sur les effectifs des élèves scolarisés…..faudra-t-il faire intervenir le préfet ?
Autant d’exemples qui nuisent au bon fonctionnement démocratique dans la ville de Draguignan.
M.Piselli et ses amis seraient plus inspirés de changer de stratégie vis à vis de l’opposition, les dracénois ne comprenant pas cette attitude peu démocratique !
Au fait est-ce que tous les élus de la majorité ont eux la possibilité de participer à la vie de la cité comme ils le souhaitent ? (réponse sûrement dans les colonnes de droite de ce même numéro !?)
Nous vous invitons à consulter le blog des élus de l’opposition afin de lire le contenu des interventions en conseil municipal et les différentes propositions qui émanent des élus « une ville pour tous » .